J'ouvre les yeux, il fait jour, je ne me suis pas couché tard, il ne doit pas être plus de 7h. Oh et puis je m'en fou de l'heure qu'il est, ici c'est le soleil qui ryrhme mes journées. Les myriades d'oiseaux exotiques sont eux déjà bien occupés à chanter, de petites vagues viennent s' échouer paisiblement sur le sable et les employés on déjà commencé à ratisser les feuilles tombées pendant la nuit. Un travail vain, puisqu'il faudra recommencer demain ainsi que chaque nouveaux jours que cette terre verra. Je me lève, et commence par me rafraîchir avec quelques casseroles de cette eau douce salée qui stagne dans le réservoir. Puis mon ventre me dirige vers la table du petit déjeuner. Des pâtisseries, des bananes et du café, ça devrait faire l'affaire jusqu'au déjeuner. Je papote un moment avec d'autres invités, puis l'envie devient trop forte. J'ai beau être la depuis quelques jours, je ne m'en lasse pas. Je vais récupérer mes équipements, marche jusqu'au bout du ponton, j'enfile mon masque, mes palmes et je plonge. Il y a un fort courant qui part vers l'ouest, je longerai le récif puis je reviendrai à pieds par la plage. Je tombe nez à nez avec un banc de fusilier à queue jaune. Les résidents du ponton son au rendez vous, les poissons globe avec leur sourire ahuri et leurs yeux globuleux me font remplir mon masque d'eau en rigolant à chaque fois. Les poissons flûte complètement immobile comme d'habitude. Puis je commence à survoler une multitude de coraux de toutes sortes et couleurs que j'ai parfois du mal à distinguer tant il y a de poissons. Je croise des tortues, des requins de récifs, des homards, et tout un tas de poissons multicolore. J'aperçois une forme différente au loin je m'approche pour découvrir une sèche de taille conséquente, elle s' approche, se place en face de moi à environ un mètre puis commence à me jouer un concert de couleurs passant de tons très clairs à marron presque rouge, sûrement une sorte de communication extra terrestre! Le voyage s' achève, ils est grand temps de retrouver mon hamac et de me reposer. Le soleil brille mais il ne fait pas trop chaud. L'heure du déjeuner à sonné. Poisson au barbecue, riz et légumes à la noix de coco. La marrée commence à bien baisser. Après ce bon repas, je retourne dans mon hamac avec un livre qui ne me sert qu'à m'endormir plus vite. Je passe une partie de l'après midi à discuter puis je retourne plonger un peu. Le courant à changer alors je pars vers l'est. Au bout du ponton, on prépare déjà le poisson pour ce soir, tout ce qui n'est pas bon est jeté à l'eau. Attirant tout un tas de poissons mais aussi une dizaine de requins à pointe noire. Je sais qu'ils sont inoffensifs, mais certains d'entre eux ne doivent pas être loin des deux mètres. Bon j'y vais on verra bien. Bhouaaaa, ils passent à quelques centimètres de moi et se jettent sur chaque morceau de poisson qui tombe. Sacré spectacle. Je me laisse aller et je croise de nouvelles sortes de poissons, caché sous les coraux, une queue dépasse, une raie à tâches bleues qui ne met pas longtemps à déguerpir. Une masse noire à l'horizon, un banc de 30 à 40 poissons peroquet à bosse, on dirait un troupeau de vache, ils se mettent tous à chier en passant près de moi, l'espace d'un instant il n'y a presque plus de visibilité dans l'eau. Retour au bercail. Le soleil se couche embrase le ciel et annonce la fin de la journée ou presque. Un dernier repas, puis je décide de retourner plongée une dernière fois. Tout est calme la marée est moyenne, la lune n'en est pas encore à son premier quart. Avec une amie nous nous équipons de torches étanches pour aller découvrir ce que la nuit a à nous offrir. D'abord sans les lampes pour profiter du plancton qui scintille à chaqun de nos mouvements. Une fois les torches allumées tout un tas de petit poissons bleus s' agluitinent autour de nous et nous fonce dedans à tout allure. Des poissons semblent dormir, immobiles et sans craintes. Un crabe aux allures de pierres apparaît, un autre recouvert d'anémones, de magnifiques petites méduses aux longues tentacules, des requins marchant. Nicky me fait signe avec sa lampe, elle a repérée une grosse sèche, qui pourrait être la même que celle que j'avais vu plutôt dans la journée. Je m'approche en espérant revoir ce spectacle de couleurs. Cette fois ci elle avance dans une position agressive, de plus en plus proche, on rigole mais on fini quand même par s' enfuir avant de savoir ce qu'elle nous voulait. Les méduses commencent à être un peu trop nombreuses, on sort de l'eau. Belle expérience. Sur l'île tout est calme, il n'y a plus grand chose à faire, je vais me coucher avec pleins de belles images dans la tête.
Salutations,
Presque deux mois depuis la dernière mise à jour du blog, je crois que j'ai attrapé la flemme. Paraît qu'une fois qu'on l'a c'est pour la vie!
Voilà maintenant 2 mois que je vadrouille en Indonésie, et que je promène mon vélo. Je crois que sur ces deux mois je n'ai pas du faire plus de deux semaines de vélo. La flemme n'y est pour rien ou peut-être un peu. Mon itinéraire étant motivé par les sites où la biodiversité marine est importante je passe la plupart de mon temps sur de petites îles où mon vélo ne m'est pas d'une grande utilité. Je le vois même comme un boulet lorsque je dois le charger dans les ferry, speed boat, et même pirogues. .. J'adore l'Indonésie mais ce n'est vraiment pas le pays le plus pratique à vélo.
Bref je vais essayer de revenir ou je m'étais arrêté la dernière fois. Il me semble que j'attendais mon premier ferry en direction de Jakarta.
Alors les ferrys, parlons en! Les grandes distances se font avec la compagnie nationale Pelni. Les ferry Pelni c'est un peu comme le Titanic mais en 5 ème classe à tous les niveaux. Alors au début je les aimais encore bien, il n'y avait pas trop de monde, c'était nouveau tout ça tout ça. Mais tout a bien changé, surtout depuis le Ramadan. Tout le monde va voir sa famille à droite à gauche. C'est vraiment la misère totale. Les gens dorment par terre, n'importe où, il n'y a quasiment plus un espace qui n'est pas couvert de marchandise ou de gens. La seule règle c'est de laisser l'espace pour poser un pieds au sol tous les 50cm et encore elle n'est pas toujours respectée. Bébé, enfants, parents, grands parents, tout le monde. Ils ont un bout de carton ou un carré de plastique vendu par un des nombreux vendeurs ambulant. Ce qui les protège du sol où ils crachent, jettent leurs déchets, cela les protège aussi du jus de poubelles ou des toilettes qui fuient. Dans certains endroits l'odeur est abominable. Dans les toilettes bien souvent pas assez nombreux, les hommes utilisent les douches en second choix, lavabos en troisième choix et un coin en quatrième choix. Il y a des cafards partout, des rats. On a droit à 3 portions de riz par jour accompagnés d'une bouchée de poulet et d'une feuille de choux ou d'un bout de poisson, tête ou queue compris. POURTANT, les gens sont souriant, rigolent, joue, se font de nouveaux amis, font leurs petit buisness et sont très sympas. Charger mon vélo à bord est un autre problème, au moment d'embarquer la foule se transforme un troupeau d'animaux sans aucune courtoisie, chacun pour sa peau. J'ai beau avoir toute les difficultés du monde avec mon vélo et ses bagages, les gens s' ils le pouvaient me marcheraient dessus pour avancer plus vite. Et je ne parle pas des porteurs qui eux jouent leur salaire au nombres d'allers retour qu'ils font.. Ensuite je dois gravir les escaliers, heureusement malgré les gens qui continuent à pousser de tous les côtés, il y a toujours quelqu'un qui a pitié de moi et m'aide à pousser le vélo jusqu'en haut. Une fois à l'intérieur j'accroche mon vélo la ou je peux et part à la recherche d'un lit ou d'une cabine. Pas facile vu que les ferrys suivent un circuit en boule, ils ne se vident jamais. Alors je tourne, tourne, monte, descend, demande si tel lit est disponible en bafouillant quelques mots en indonésien et en général je me débrouille toujours pour trouver quemque chose. Sauf la dernière fois où j'ai dormi dans un couloir la tête à quelques centimètres de la porte des toilettes de l'équipage. [Ce qui est beaucoup mieux que les toilettes à tout le monde! Sisi je vous jure!] Je finirai quand même sur une note positive les levés et couchés de soleil sont magnifiques!
En arrivant à Jakarta, j'ai chargé le vélo dans un bus pour avancer un peu plus vite n'étant pas sur à ce moment la de pouvoir prolonger mon visa. Je suis arrivé à Surabaya sur l'île de Java et ses nombreux volcans. J'ai trouvé de superbes chemins passant au milieux de plantations en tout genre sur fond de volcans. J'ai traversé des rivières, un cratère de volcan, la jungle, une nuée de criquets (je trouvais ça marrant au début, jusqu'à ce qu'il soit trop nombreux et commencent à s' accrocher à moi. Bon c'était pas non plus une des plaies d'Egypte). J'ai été reveillé une nuit alors que je campais sur la plage par un groupe de gamin qui voulaient faire des selfies...Ils n'en ont jamais assez, il ne se passe pas un jour sans photos, faut qu'ils arrêtent ou je vais finir par me prendre pour Brad pitt! Ils ont un autre truc aussi, pour m'appeler ils m'appellent "Mister" "Mister". J'ai traversé des villages ou 100% des gens m'appelait Mister. Hey mister, mister, hello mister, mister, how are you mister, my name is ? Mister!
On m'a aussi dit une paire de fois "what do you mean". Je n'ai pas compris tout de suis puis en écoutant la musique sortant d'un bar j'ai compris. L'effet Justin bieber! Il a un titre dans lequel il chante "what do you mean". Alors fières de connaître 4 mots d'anglais ils les utilisent comme ils peuvent!
J'ai un peu du mal à me rappeler de tout vu que ça fait déjà un bon moment que je n'avais pas écrit mais en gros je suis en mode vacances maintenant. Le texte en début d'article décrit plutôt bien comment j'ai passé bon nombre de jours en Indonésie.
Je vais maintenant remonter sur mon vélo pour quelques jours après quoi je déciderai de ma prochaine destination en Indonésie en fonction de la disponibilité des ferrys.
J'ai trouvé un voilier qui part vers l'Australie, mais il ne partira pas avant fin août ce qui fait un peu loin pour moi. J'imagine qu'en cherchant un peu plus j'arriverais peut-être à en trouver un autre mais étant donné que je ne souhaite plus travailler en Australie je ne ressent pas le besoin d'y aller absolument. Je rentrerai donc sûrement d'ici environ 1 mois depuis l'Indonésie.
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| Apparemment quand on passe l'équateur on sabre le champagne. Sur la latitude 0° tout ce que j'ai trouvé c'est de la Bintang 0% |
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| Ils ont joués et fumés 24h non stop. |
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Comme la photo d'au dessus, le premier ferry que j'ai pris, il était quasiment vide.
J'ai pas sorti l'appareil quand il était bondé! |
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| Mon ami d'un jour, à droite Mr Mangar |
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| Des gamins surpris de voir ma tête au travers des escaliers |
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| Carnaval dans une école sur la route. |
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| Robert import export |
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| Votez Hulot! |
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| Normal |
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| Le père qui va à l'herbe pour les lapins! |
